Le Philodendron squamiferum se distingue des autres espèces de philodendrons par des pétioles recouverts de poils de soie jaunes et rouges. Il pousse de manière grimpante, les pousses peuvent atteindre plusieurs mètres de long et les feuilles ne sont pas non plus petites, avec des longueurs pouvant atteindre 50 centimètres.
Le Philodendron squamiferum est originaire d’Amérique du Sud (Brésil, Guyane française, Suriname).
Conditions de culture
Lumière
Les emplacements clairs sans soleil ainsi que les emplacements partiellement ensoleillés à semi-ombragés lui conviennent. Le Philodendron squamiferum supporte le soleil du matin, le soleil de fin de soirée et le soleil d’hiver. Si le pot est placé à au moins un mètre derrière la fenêtre, il s’accommode également du chaud soleil d’été.
Substrat
Des substrats standard pour plantes d’intérieur, plantes en bac, herbes aromatiques ou légumes peuvent être utilisés.
Arrosage
La motte peut sécher jusqu’à environ 70 % de sa hauteur entre les arrosages. Il ne faut pas qu’elle se dessèche pendant des jours ou qu’elle soit immergée. S’il reste de l’eau dans la soucoupe ou le cache-pot pendant quelques heures après l’arrosage, cela ne fait pas de mal.
Fertilisation
Il suffit de commencer à fertiliser un an après l’achat ou le rempotage. La plupart des substrats sont préfertilisés.
On peut donner de l’engrais liquide toutes les quatre à huit semaines du printemps à l’automne. Des bâtonnets, des granulés ou des pellets peuvent être mis en terre au printemps et en été.
Conformément à son origine tropicale, le Philodendron squamiferum aime la chaleur toute l’année. La température minimale est de 15 °C, mais des valeurs inférieures peuvent être tolérées pendant une courte période.
Hygrométrie
Le Philodendron squamiferum s’accommode bien d’une humidité de l’air de 40 à 60 %.
Autres
Une vaporisation ou une douche occasionnelle débarrasse les feuilles de la poussière. Pour les grandes plantes, cela s’avère toutefois difficile ou impossible sans les endommager. Elles peuvent être nettoyées avec un plumeau doux.
Sur chaque bouture, il doit y avoir au moins un œil dormant. C’est à partir de ce « bourgeon » que poussent les nouvelles pousses.
Multiplication
La multiplication par bouturage est possible. Il est possible d’utiliser des extrémités de pousses ou des parties de pousses ne comportant qu’une seule feuille.
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